Cry Wolf,
Quand le jeu devient réalité..

Monday, the 23 of August.

Fuyant, Abigayle courait à toutes jambes. La respiration haletante, les jambes tremblantes, la peur envahissait son être un peu plus à chaque pas que le « monstre » faisait en sa direction. Elle ne savait pas où allait, ni quoi faire et prise de panique, elle cria de toutes ses forces. Mais il était déjà trop tard. Abigayle était au cœur de la forêt, personne ne pourrait l'entendre à part la personne qui la suivait, cette même personne qui voulait la tuer. On pouvait entendre sa respiration bruyante à travers le silence effrayant de la forêt et la seule lumière qui trahissait l'obscurité de celle-ci, était la lampe-torche du traqueur. Des larmes coulèrent sur le visage fatiguée d'Abigayle, ce même visage angélique qui avait durcit à la peur d'y laisser sa vie.

Jusqu'ici elle avait fait attention à chaque pas qu'elle faisait, les comptant inlassablement dans sa tête pour se calmer. Cent vingt. Cent vingt et un. Cent vingt-deux. Abigayle courait toujours aussi vite, essayant de respirer le mieux possible. Cent vingt-trois. Cent vingt-quatre. Cent vingt-cinq. Les larmes aveuglaient sa vision, elle cavalait vers l'inconnu en ne sachant pas où elle mettait les pieds ce qui ne la troubla pas pour autant, tant qu'elle en avait encore la force, elle courrait pour échapper à une mort certaine. Cent vingt-six. Cent vingt-sept. Cent vingt-huit. Elle butta contre les racines du vieux chêne et tomba dans le ravin que l'eau avait creusé à cause de son écoulement. Paniquée, Abigayle essaya de se dissimuler contre le fossé, les feuilles qui étaient tombées du vieux chêne craquèrent quand elle marcha dessus. Elle s'accroupit, calmant sa respiration devenue trop bruyante pour quelqu'un qui essayait d'échapper au repos éternel. La peur lui tirailla les entrailles si bien qu'elle ne put s'empêcher de hurler, hurler une dernière fois, avant qu'elle ne puisse plus jamais s'exclamer. Son regard croisa celui du chasseur. Une lueur d'espoir brilla dans les yeux d'Abigayle quand elle le reconnue, mais son regard changea bien vite lorsqu'elle vit une arme pointée vers elle. Elle ferma les yeux et cria. Avant que ce cri ne s'arrête subitement comme les battements du cœur de la demoiselle. Ses yeux se fermèrent, et sa tête se pencha sur le côté droit. Celui qu'il l'avait tué sortît en courant de la forêt, lâchant un grognement strident.

Friday, the 27 of August.

Connaissez-vous le jeu du loup ? Le but est de ne pas éveiller les soupçons, manipuler ses amis et d'éliminer ses ennemis. Un jeu des plus banal de mensonges et trahisons. Mais lorsque le jeu tourne au cauchemar, on ne peut pas revenir en arrière.

Le jeu du loup est au départ un jeu qu'un groupe d'étudiants a inventé pour passer le temps. Donnant cinq dollars chacun pour jouer, l'un désigne qui sera le loup, et les autres doivent trouver qui il est. Chacun peut accuser qui il veut ; mais attention l'accusé peut se défendre et retourner les soupçons sur l'accusateur. Alors quand l'un des étudiants en question a pour idée de jouer au loup avec l'université entière, les choses se compliquent, il répand la rumeur qu'un sérial-killer rode sur le campus en écrivant un e-mail - en n'oubliant pas de préciser qu'il l'aurait lui-même reçu de quelqu'un d'autres - à tous les élèves de l'université.

Citation :

De ; Brandon Carter
Transfert de ; Owen Matthews
Sujet ; Meurtre au campus
À ; London AllStudents

Regardez ça. C'est arrivé dans mon ancienne université. Prenez garde.

L'enquête de police est formelle ; il s'agit bien d'un sérial-killer qui rode autour de Bristol. Sa première victime fut la jeune Kimberley âgée à peine de seize ans, tuée à bout portant juste avant la rentrée universitaire. Mais ce n'était que le premier meurtre d'une longue série. Tout au long de l'année, des étudiants ont suivi le même sort que Kimberley. Mais la façon de tuer était plus personnelle, plus sadique et beaucoup plus.. réfléchit. Le tueur choisit ses victimes et les tue à coup de couteau, s'amusant à les chasser comme du gibier. Avec le sang de la victime, il leur dessine le sourire de l'ange. Un psychopathe? Surement. Son nom? The Wolf. On le reconnait à son allure dès plus étrange, ses entailles sur les commissures, son maquillage effrayant et son rire diabolique. The Wolf n'attaque que les menteurs, les règles sont simples ; tu mens, tu meurs. Mais tout le monde à ses vilains petits secrets, chacun est donc susceptible de se faire attaquer et d'y laisser sa vie. Alors ne dites pas qu'on ne vous aura pas prévenu. The Wolf est peut-être parmi vous, méfiez vous des apparences, elles sont souvent trompeuses..

Friday, the 30 of August.

« L'université de Londres tremble. »

La nouvelle prend les gros titres des journaux, les radios ne parlent que de ça. Londres a peur. Une seconde victime vient d'être retrouvée dans la Chapelle abandonnée de la ville, là où un groupe d'adolescents se rendaient en pleine nuit. Les policiers sont d'accords sur un point ; Il s'agit de l'œuvre d'un serial-killer, mais ne savent pas si c'est la même personne qui a tué Abigayle Stonem une semaine auparavant. La victime a été retrouvée dans d'étranges circonstances, un sourire d'ange peint sur ses lèvres avec son propre sang, et un rictus des plus effrayants. Mais cette victime n'est autre que Brandon Carter. Le même garçon qui avait répandu cette fameuse rumeur sur The Wolf.. Et si la rumeur était fondée sur des faits concrets? C'est la question que se pose les étudiants de Londres. Aujourd'hui, des policiers rôdent autours du Campus, les universitaires vont bientôt faire leur rentrée, et le mal règne toujours sur le campus, plus effrayé que jamais.

Alors quand la rumeur de l'étudiant en manque de blagues devient réalité, que faites vous? Quand le mal est présent, et que vous ne devez mentir, sous peine de mourir, quoi faire? Chacun à ses désagréables petits secrets enfouis dans son passé. Mais le jour où ils refont surface, cela peut vous coûter la vie..

Aujourd'hui, les règles sont simples ;
Mentez et vous mourrez.

contexte appartenant à CRY WOLF
écrit et développé par Aalex & corrigé par Elise
inspiré du film du même nom et de batman, the dark knight

Land of the Dead

Octobre 2000, un foyer épidémique d'origine inconnue est repéré dans le nord des Etats Unis. Tout commença dans une petite clinique du Montana où le premier cas fut officiellement déclaré. Un jeune homme de 22 ans présentant une plaie béante au mollet qui semblait être à l'origine d'une infection sanguine très inquiétante. Dans les heures qui suivirent, une douzaine de personnes, présentant les mêmes symptômes, furent amenées dans cette même clinique avant de toutes, sans exception, décéder dans la nuit. La panique avait alors envahit la population du Montana qui craignait une nouvelle épidémie mortelle. Tous imaginaient le pire mais ils étaient encore bien loin de la réalité. Lors de cette fameuse nuit d'Octobre 2000, l'enfer se déchaîna sur terre, les morts revinrent à la vie pour semer le chaos. Dépourvus de conscience et d'intelligence, ils n'avaient qu'un seul but, se nourrir. Leur plat préféré? Nous.

Il ne fallut que quelques semaines pour que l'infection se propage dans tous les états, dans toutes les villes du monde en entier. Rien ni personne ne semblait pouvoir arrêter ce que certains surnommaient déjà "Le jugement dernier". Au cours de ces quelques semaines, des milliers, des millions d'êtres humains périrent avant de se relever à leur tour. Des décisions draconniennes furent alors prises et plusieurs villes furent rasées sans succès. Décembre 2000, des camps militaires de fortune sont construits en plus des camps déjà existants afin d'assurer la protection des derniers survivants mais rien ne changea la terrible réalité, les morts vivants avaient prit le pouvoir... Malgré leur puissance et leur nombre d'effectifs impressionnant, les forces militaires ne parvinrent pas à protéger la population et des milliers de camp furent à leur tour infestés poussant un peu plus l'humanité vers sa fin. Novembre 2001, la moitié des camps militaires ont été rasés de la carte mais l'autre moitié a su résister et lutte encore aujourd'hui chaque jour pour leur survie tout en améliorant considérablement leur confort.

Décembre 2009, neuf longues années se sont écoulées depuis le début de l'épidémie et pourtant rien à changer, les morts vivants errent encore dans les rues comme si ces dernières leur appartenaient. Des milliers de survivants à travers le monde tiennent cependant toujours le coup et s'accrochent à leurs derniers espoirs pour continuer à vivre dans des conditions souvent précaires. Rare sont ceux qui croient encore à la rédemption, au retour à une vie normale et pourtant beaucoup font comme si cela était déjà programmé, comme si cela était leur objectif pour continuer à se battre. A Pittsburg, un des derniers camps militaires du pays continue de tourner sous la surveillance accrue de militaires brillants et expérimentés qui ont su mettre tout leur talent au service des survivants. Au fil des années, ils ont su perfectionner le camp afin d'empêcher tout mort vivant d'y pénétrer mais également tout survivant d'en sortir, cela étant trop dangereux pour toute la communauté.

Mais dès Septembre 2002, les rations ont commencées à manquer, et cela malgré les potagers de fortune et les rations venant des survivants de camps détruits dans d'autres villes. Ne pouvant assurer complètement la protection du camp et les missions de ravitaillement, les militaires ont donc décidé d'entraîner des survivants afin qu'ils les aident à fouiller la ville à la recherche de vivres divers. Après 5 mois d'entrainement, les premiers Nettoyeurs furent lâchés sur le terrain en compagnie d'une poignée de militaires et malgré quelques échecs, de Janvier 2003 à Mars 2006, les missions de ravitaillement se déroulèrent ainsi. Depuis Avril 2006, les Nettoyeurs, considérés comme assez expérimentés, sont seuls dans Pittsburgh et les bleds alentours pour ravitailler le camp. L'organisation est désormais rôdée et plusieurs nuits par mois, les Nettoyeurs sortent à la recherche de nourriture et autres produits de survie ou de confort. Pourquoi la nuit me direz vous? Tout simplement pour être protégés par les fleurs célestes, des feux d'artifices. Les morts vivants ne peuvent s'empêcher de les fixer quand ils illuminent le ciel laissant alors quartier libre aux nettoyeurs qui doivent tout de même affronter le danger quand ils se retrouvent en lieus clos.

Face à ces hordes de zombies affamés, chaque jour pourrait être le dernier et tous vivent la boule au ventre. Réussiront ils à en venir à bout? Réussiront ils à sauver l'humanité? Mais surtout réussiront ils à survivre? C'est à nous de jouer!